L'atelier boxe et écriture raconté par Marthe Pequignot
- Emmanuelle Jay
- 13 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 sept.
Un atelier boxe et écriture au Carreau du temple à Paris

L'illustratrice Marthe Pequignot est venue "croquer" et raconter l'aventure Boxe & Écriture en images et en textes.
Il s'agit d'ateliers que je co-anime avec Rodolphe Lanfranchi pour l'association Images et Mots.
Vous pouvez télécharger le livret qui présente un reportage complet sur l'atelier du 1er mars 2025 ici :
Écrire et boxer : le mouvement du corps pour retrouver la confiance
Écrire et boxer, deux gestes en apparence opposés – l’intériorité silencieuse du mot et l’explosion physique du coup – se rejoignent pourtant dans un même chemin : celui du mouvement, de la vitalité et de la confiance retrouvée.
Le corps en mouvement
Boxer, c’est réveiller la force qui sommeille, sentir l’énergie circuler à travers le souffle et les muscles. Écrire, c’est aussi un geste corporel : la main trace, le rythme s’installe, la pensée se dépose. Dans les deux cas, il s’agit de sortir de l’immobilité, de briser le gel des peurs et des doutes. Ensemble, boxe et écriture forment un cycle : l’une active l’énergie brute, l’autre lui donne sens.
Retrouver la confiance
La confiance se reconstruit pas à pas, geste après geste. Dans la boxe, chaque coup ou esquive devient une preuve de sa capacité à agir et à résister. Dans l’écriture, chaque mot posé brise le silence et démontre que la parole est possible. La dynamique alternée entre coups et mots libère, structure et renforce. Elle installe peu à peu une confiance en son corps, en sa voix et en sa puissance créatrice.
Se rencontrer soi et l’autre
Boxer et écrire révèlent ce qui nous habite : peurs, colères, doutes ou élans. C’est une rencontre exigeante mais libératrice avec soi-même. Mais ces pratiques ouvrent aussi à la relation : face au partenaire de boxe, on apprend à respecter et à mesurer sa force ; dans l’écriture partagée, on découvre la résonance des mots et l’écoute de l’autre. Dans les deux cas, un lien se tisse, où chacun peut se reconnaître et se transformer.